God and Wall Street By Rowan Williams | NEWSWEEK
Published Jan 29, 2010
From the magazine issue dated Feb 8, 2010
Archbishop of Canterbury Rowan Williams, head of the worldwide Anglican Communion, at Canterbury Cathedral
It is quite striking that, in the Gospel parables, Jesus more than once uses economics as a framework for his stories: the parable of the talents, the dishonest steward—even, we might say, the vignette of the lost coin. Like our coexistence with the earth, like familial bonds, like the tensions of public political life, economic relationships help us see our humanity in the context of God's actions. Money is a metaphor; our monetary dealings shed light on aspects of our human condition that, rightly understood, tell us something about how we might relate to God.
Recently I went to New York City to participate in a conference at Trinity Wall Street. It was called "Building an Ethical Economy: Theology and the Marketplace." In my view, the contribution of theology to economic decision making is not only about raising questions concerning the common good—questions that deal with how this or that policy grants or withholds liberty for the most disadvantaged. Obviously, these are important issues. But we need to look with great care as well at what our economic practices are assuming and promoting about human motivation and integrity.
In our culture, we have become used to an attitude in which economic motivations, relationships, and conventions are fundamental: the language of seller and customer has wormed its way into practically all areas of our social life, even education and health care. The implication is that the most basic interaction between one human being and another is the carefully calibrated exchange of material resources.
But we must hang on to the idea that not everything reduces to one standard of value. Treat economic exchanges as the only "real" thing that people do, and you face the same problems confronted by the evolutionary biologist (for whom the only question is how organisms compete and survive) or the Freudian fundamentalist (for whom the only issue is how we resolve the tensions of infantile sexuality). Traditional religious ethics—traditional ethics of any kind, in fact—do not require you to ignore the hidden forces that may be at work in any particular setting. Being human is learning how to ask critical questions of your own habits and compulsions, and it's learning how to adjust them against a model of human behavior—an idealized truth about the purpose of our humanity.
It is possible to see the various balancing acts we engage in—the calculations of self-interest and security, the resolution of buried tensions—as a means to finding our way to a life that manifests something, a life that doesn't just solve problems of survival and profit. Our job as human beings is to imagine ourselves—using all the raw materials that science, psychoanalysis, and economics provide us—in the hope that the images we discover and shape will have resonance and harmony with the rhythms of what Christians, and others, call the will and purpose of Almighty God.
Williams is the 104th Archbishop of Canterbury.
© 2010
Sunday, 31 January 2010
Friday, 29 January 2010
Christian Bobin : « Croire rend la vie plus difficile »
J'ai touvé cet entretien avec Christian Bobin ici.
La croyance en Dieu ne rend-elle pas plus fort ?
Pour moi, Dieu a partie liée avec le plus faible de cette vie : la petite enfance, les mourants… Et il se présente dans tout ce qui nous sort de la convention sociale : ruptures, douleurs, joies. Là où " c’est joli " d’en parler, je ne crois pas qu’il y ait Dieu. Le Dieu auquel croient – entre autres – les Américains, celui qu’ils ont mis sur le dollar, propose, selon moi, une manière d’être " cruellement optimiste ". C’est le petit Dieu mauvais du narcissisme, le Dieu magique de la toute puissance imaginaire, celui du nouveau-né qui pense que sa mère est une partie bienfaisante de lui et se met donc à hurler dès que cette partie s’éloigne ou ne répond pas à ses vœux. Je ne crois pas à ce Dieu-là, qui est comme un prolongement monstrueux de la personne. Celui auquel je crois est tout le contraire. Il est de l’ordre de la lézarde, du passage et du manque.
http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Croire-aide-t-il-a-vivre/Entretien-avec-Christian-Bobin-Croire-rend-la-vie-plus-difficile/7
La croyance en Dieu ne rend-elle pas plus fort ?
Pour moi, Dieu a partie liée avec le plus faible de cette vie : la petite enfance, les mourants… Et il se présente dans tout ce qui nous sort de la convention sociale : ruptures, douleurs, joies. Là où " c’est joli " d’en parler, je ne crois pas qu’il y ait Dieu. Le Dieu auquel croient – entre autres – les Américains, celui qu’ils ont mis sur le dollar, propose, selon moi, une manière d’être " cruellement optimiste ". C’est le petit Dieu mauvais du narcissisme, le Dieu magique de la toute puissance imaginaire, celui du nouveau-né qui pense que sa mère est une partie bienfaisante de lui et se met donc à hurler dès que cette partie s’éloigne ou ne répond pas à ses vœux. Je ne crois pas à ce Dieu-là, qui est comme un prolongement monstrueux de la personne. Celui auquel je crois est tout le contraire. Il est de l’ordre de la lézarde, du passage et du manque.
http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Croire-aide-t-il-a-vivre/Entretien-avec-Christian-Bobin-Croire-rend-la-vie-plus-difficile/7
Tuesday, 26 January 2010
Sunday, 24 January 2010
Saturday, 2 January 2010
Fait-il Noël? : l'abbé Jacques Yvon Côté
Fait-il Noël?
Fait-il Noël dans le cœur du monde?
Fait-il Noël dans le cœur des malades,
des vieillards, des orphelins, des veuves?
Fait-il Noël dans le cœur des chômeurs,
des déshérités, des abandonnés, des prisonniers?
Fait-il Noël dans le cœur des torturés,
des exilés, des réfugiés des handicapés, des mal-aimés?
Noël, c'est un sourire à la personne souffrante.
C'est une main tendue à celle qui tombe.
C'est une bourse ouverte à celle qui crève.
Noël, c'est quand tu partages ton toit avec les sans-logis.
C'est quand tu offres ta table à l'affamé.
C'est quand tu donnes ton manteau au pauvre.
Noël, c'est une larme essuyée aux yeux d'un enfant.
C'est ta main dans la main de l'aveugle égaré.
C'est un baiser à la vieille du foyer.
Il fait Noël chaque fois que la contrainte
se transforme en liberté;
que le pouvoir se fait service;
que l'arrogance devient humilité.
Chaque fois que la tendresse accompagne l'amour;
que la douceur colore le dévouement, le bénévolat;
que l'amabilité tient la main du service;
que la paix remplace la guerre;
que la gratuité, le don détrônent la rentabilité.
Tu fais Noël...
Si tu ouvres tes yeux pour contempler.
tes mains pour donner.
Ton cœur pour aimer.
Si tu partages avec les plus pauvres que toi.
Si tu donnes ton temps à plus occupé que toi.
Suit tu donnes ton sourire à plus triste que toi.
Aujourd'hui, ce soir, Noël...
Donne ton parton que tu retiens.
Sème la joie autour de toi.
Soulage une misère que tu connais.
N'hésite pas.
Enfin, lève les yeux sur quelqu'un que tu as décidé de ne plus voir.
Oui, j'ai fait le rêve d'un Noël tout blanc,
celui de la vérité, de la pureté de mon regard...
J'ai fait le rêve d'un Noël tout coloré
de mom "moi" ouvert à mes proches,
famille, enfants, à mes voisins.
J'ai fait le rêve d'un Noël tout partagé.
Le Noël d'un Dieu vivant qui n'a désormais que mon regard,
mes yeux, ma bouche, mes mains, mes pieds,
dans la marche vers un monde nouveau depuis le premier Noël.
Emmanuel Dieu avec nous.
Emmanuel en nous!
-----
(Merci au journal "Le Soleil" de l'avoir publiée.)
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/200912/27/01-934366-une-homelie-poeme-de-noel-acclamee.php
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Fait-il Noël dans le coeur du monde?
Fait-il Noël dans le coeur
des malades,
des vieillards,
des orphelins,
des veuves?
Fait-il Noël dans le coeur
des chômeurs,
des déshérités, des abandonnés,
des prisonniers?
Fait-il Noël dans le coeur
des torturés, des exilés,
des réfugiés, des handicapés, des mal-aimés?
Noël...
c'est un sourire à la personne souffrante,
c'est une main tendue à celle qui tombe,
c'est une bourse ouverte à celle qui crève...
Noël...
c'est quand tu partages ton toit avec le sans-logis,
c'est quand tu offres ta table à l'affamé,
c'est quand tu donnes ton manteau au pauvre...
Noël...
c'est une larme essuyée aux yeux d'un enfant,
c'est ta main dans la main de l'aveugle égaré,
c'est ton baiser à la vieille du foyer...
Il fait Noël dans le coeur des gens
chaque fois
que la contrainte se transforme en liberté,
que le pouvoir se fait service,
que l'arrogance devient humilité...
chaque fois
que la tendresse accompagne l'amour,
que la douceur colore le dévouement,
que l'amabilité tient la main du service...
chaque fois
que la paix remplace la guerre,
que la gratuité détrône la rentabilité,
que la joie l'emporte sur la tristesse...
Tu fais Noël
si tu ouvres
tes yeux pour contempler,
tes mains pour donner,
ton coeur pour aimer...
si tu partages
ton pain avec plus pauvre que toi,
ton temps avec plus occupé que toi,
ton sourire avec plus triste que toi... si tu peux
donner ton pardon,
semer la joie,
soulager une misère...
Je rêve d'un Noël tout blanc!
d'un Noël tout joyeux!
d'un Noël tout partagé!
visitez le site magnifique du Père Beaulac ....
http://public.ntic.qc.ca/jbeaulac/index.htm
http://my.opera.com/Prayerman/blog/show.dml/5810981
Fait-il Noël dans le cœur du monde?
Fait-il Noël dans le cœur des malades,
des vieillards, des orphelins, des veuves?
Fait-il Noël dans le cœur des chômeurs,
des déshérités, des abandonnés, des prisonniers?
Fait-il Noël dans le cœur des torturés,
des exilés, des réfugiés des handicapés, des mal-aimés?
Noël, c'est un sourire à la personne souffrante.
C'est une main tendue à celle qui tombe.
C'est une bourse ouverte à celle qui crève.
Noël, c'est quand tu partages ton toit avec les sans-logis.
C'est quand tu offres ta table à l'affamé.
C'est quand tu donnes ton manteau au pauvre.
Noël, c'est une larme essuyée aux yeux d'un enfant.
C'est ta main dans la main de l'aveugle égaré.
C'est un baiser à la vieille du foyer.
Il fait Noël chaque fois que la contrainte
se transforme en liberté;
que le pouvoir se fait service;
que l'arrogance devient humilité.
Chaque fois que la tendresse accompagne l'amour;
que la douceur colore le dévouement, le bénévolat;
que l'amabilité tient la main du service;
que la paix remplace la guerre;
que la gratuité, le don détrônent la rentabilité.
Tu fais Noël...
Si tu ouvres tes yeux pour contempler.
tes mains pour donner.
Ton cœur pour aimer.
Si tu partages avec les plus pauvres que toi.
Si tu donnes ton temps à plus occupé que toi.
Suit tu donnes ton sourire à plus triste que toi.
Aujourd'hui, ce soir, Noël...
Donne ton parton que tu retiens.
Sème la joie autour de toi.
Soulage une misère que tu connais.
N'hésite pas.
Enfin, lève les yeux sur quelqu'un que tu as décidé de ne plus voir.
Oui, j'ai fait le rêve d'un Noël tout blanc,
celui de la vérité, de la pureté de mon regard...
J'ai fait le rêve d'un Noël tout coloré
de mom "moi" ouvert à mes proches,
famille, enfants, à mes voisins.
J'ai fait le rêve d'un Noël tout partagé.
Le Noël d'un Dieu vivant qui n'a désormais que mon regard,
mes yeux, ma bouche, mes mains, mes pieds,
dans la marche vers un monde nouveau depuis le premier Noël.
Emmanuel Dieu avec nous.
Emmanuel en nous!
-----
(Merci au journal "Le Soleil" de l'avoir publiée.)
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/200912/27/01-934366-une-homelie-poeme-de-noel-acclamee.php
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Fait-il Noël dans le coeur du monde?
Fait-il Noël dans le coeur
des malades,
des vieillards,
des orphelins,
des veuves?
Fait-il Noël dans le coeur
des chômeurs,
des déshérités, des abandonnés,
des prisonniers?
Fait-il Noël dans le coeur
des torturés, des exilés,
des réfugiés, des handicapés, des mal-aimés?
Noël...
c'est un sourire à la personne souffrante,
c'est une main tendue à celle qui tombe,
c'est une bourse ouverte à celle qui crève...
Noël...
c'est quand tu partages ton toit avec le sans-logis,
c'est quand tu offres ta table à l'affamé,
c'est quand tu donnes ton manteau au pauvre...
Noël...
c'est une larme essuyée aux yeux d'un enfant,
c'est ta main dans la main de l'aveugle égaré,
c'est ton baiser à la vieille du foyer...
Il fait Noël dans le coeur des gens
chaque fois
que la contrainte se transforme en liberté,
que le pouvoir se fait service,
que l'arrogance devient humilité...
chaque fois
que la tendresse accompagne l'amour,
que la douceur colore le dévouement,
que l'amabilité tient la main du service...
chaque fois
que la paix remplace la guerre,
que la gratuité détrône la rentabilité,
que la joie l'emporte sur la tristesse...
Tu fais Noël
si tu ouvres
tes yeux pour contempler,
tes mains pour donner,
ton coeur pour aimer...
si tu partages
ton pain avec plus pauvre que toi,
ton temps avec plus occupé que toi,
ton sourire avec plus triste que toi... si tu peux
donner ton pardon,
semer la joie,
soulager une misère...
Je rêve d'un Noël tout blanc!
d'un Noël tout joyeux!
d'un Noël tout partagé!
visitez le site magnifique du Père Beaulac ....
http://public.ntic.qc.ca/jbeaulac/index.htm
http://my.opera.com/Prayerman/blog/show.dml/5810981
Subscribe to:
Posts (Atom)