Monday, 30 March 2009
wind gods
Name Origin Authority
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Aeolus- Greek god- Wind
Africus -Roman god -Southwest wind
Amaunet -Egyptian goddess -North Wind/Childbearing
Anzu (or Zu) -Summerian god- South wind/Thunder
Aquilo -Roman god- North wind
Ara- Tiotio Polynesian- god Tornado
Aura- Greek goddess- Morning wind
Auster Roman god South wind
Ays Armenian Demon who embodies the wind
Bacabs Mayan gods Of the Four Winds
Boreas Greek god North wind
Breath of Winds Iroquois Winds
Bucca Finnish goblins of the Wind
Buluga Aboriginal god Wind
Bunzi Zaire goddess Rain
Chaob Mayan god Lightning/Rain/Thunder/Wind
Chi Po Chinese god Wind
Chup Chumash goddess Wind/Rain
Coatrischie Caribbean goddess Winds/Storms/Floods
Corus (or Caurus) Roman god Northwest wind
Dagoda Slavic god West wind
Dagwanoenyent Seneca Personification of the Whirlwind
Dajoji Iroquois god West wind
Ecalchot Niquiran god Wind
Egoi Basque god South wind
Ehecatl Aztec god Wind
Ellil Akkadian god Wind/Earth
El Nuberu Spanish Lord of the Tempest
Enlil Mesopotamian god Wind
Eurus Greek god East Wind
Fa'atiu Somoan god Wind
Favonius Roman god West wind
Fei Lian Chinese God Wind
Fengbo Chinese god Earl of the Wind
Feng-Po-Po Chinese goddess Wind
Fisaga Polynesian God Light and Gentle Breeze
Fongshihye Taiwan gods Wind
Fujin Shinto God Wind
Ga-Oh Iroquois god Wind
Guabancex Caribbean goddess Winds/Rain
Hä'hl'tunk'ya Zuni god North wind
Hanui-o-Rangi Polynesian Father of the Winds
Hau Maori god Wind
Haya-Ji Japanese god Whirlwind
Hermes Greek god Wind
Hine-Tu-Whenua Polynesian goddess Wind
Hotoru Pawnee god Wind
Hraesvelg Norse Giant In eagle form, wings make the winds
Hurakan Mayan god Wind/Storm
Ilmarinen Finnish god Good weather/Wind
Kabun Algonquin god Western Wind
Kaikias Greek god Northeast Wind
Kami-kaze Japanese god Cold/Wind/Storm
Kon Incan god Southern Wind
Kukulcan Mayan god Storms/Wind
La'a Maomao Hawaiian god Wind
Mamacocha Incan goddess Rain/Wind
Mari Basque goddess Ruler of the Wind
Master of Winds Iroquois Winds
Matagi Polynesian Wind Spirit
Mata Upola Polynesian Spirit of the East Wind
Matuu Ploynesian Spirit of the North Wind
Mbon Burmese god Wind
Michabo Algonquin Master of Thunder and Wind
Neoga Iroquois goddess Winds
Ninlil Babylonian goddess Winds
Ninurta Mesopotamian god South wind/Rain
Njord Norse god Wind
Notus Greek god South wind
Óloma Zuni god South wind
Oonawieh Unggi Cherokee Spirits of the Wind
Oya Yoruba goddess Fire/Wind/Thunder
Paka'a Hawaiian god Wind
Pan-gu Chinese god Wind
Quetzalcoatl Aztec god Wind
Raja Angin Malayan god King of the Winds
Rudra Vedic god Lightning/Storms/Thunder/Wind
Saíshiwani Zuni god Wind from Below
Saúshuluma Zuni god Wind from Above
Shine-Tsu-Hiko Japanese god Wind
Shu Egyptian god Wind
Shutu Babylonian goddess South winds
Skeiron Greek God Northwest Wind
Stribog Slavic god Grandfather of the Wind
Susanowa Shinto god Storms/Wind
Szélkirály Hungarian god Wind/Rain
Tamats Mexican god Wind/Air
Tate Sioux goddess Winds
Tonga Polynesian Spirit of the Southwest Wind
Tsailútsanok'ya Zuni god East wind
Tua-Uo-Loa Polynesian Spirit of the South Wind
Tawhiri Polynesian god Storms/Wind
Tempestates Roman goddess Storms/Wind
Ú-heponolo Zuni god West wind
Unáhsinte Zuni god Whirlwind of All
Vata Indian god Wind
Vayu Hindu/Vedic god Wind
Ventolines Spanish little wind spirits
Vila Slavis goddesses Wind/Storms
Vulturnus Roman god East Wind
Wabun Algonquin god East wind
Wakwiyo Tewa goddess Winds
Yansan Yoruba deity Wind
Ya-o-gah Iroquois god North wind
Yondung Halmoni Korean goddess Wind
Yu Ch'iang Chinese god Ocean wind
Zephyros Greek god West wind
Zu (or Anzu) Summerian god South wind/Thunder
http://windlegends.org/windgods.htm
Friday, 27 March 2009
Why culture-talks hurt?
It demands a lot of openness of the mind and the heart, to understand it from inside.
To understand it fro INSIDE is very important. If not we end up hurting others and ourselves.
Wednesday, 25 March 2009
Why we should be talking about our happy experiences?
The silence about the self is an old age virtue.
Now a days we take the courage to talk about ourselves...
we talk about a lot of things; about our expectations, experiences, hopes, disappointments, etc.
Today we recognize it as very important to verbalize our inner life.
The other day i saw how an entire classroom became so animated and verbal,
It is important we go verbal about our happy experiences.
( we have already learned that we have to talk-out our negative experiences)
Experiences become more distinctive and easy to recall when we verbalize them.
Yes! it is time be verbal about our little happy moments....
who told us that we lack happy moments...
"La science pour une révolution sociale"
it can be found online at http://www.alternatives.ca in french and in english also on the same site
Dossier : science et démocratie
"La science pour une révolution sociale"
jeudi 29 janvier 2009 par Benoîte Labrosse
« Nous essayons consciemment de convertir la science et la technologie en une arme à mettre dans les mains des pauvres pour qu’ils combattent leur appauvrissement. » C’est avec cet objectif que l’ONG indienne Kerala Sasthra Sahithya Parishad (KSSP) tente depuis près de 50 ans d’amener les citoyens moins fortunés à s’engager plus activement dans le processus de transformation sociale devant mener à l’avènement d’un État plus égalitaire.
Les racines de Kerala Sasthra Sahithya Parishad, dont le nom signifie « Forum pour la littérature scientifique du Kerala » dans la langue locale, le malayalam, remontent à 1962. L’objectif premier de ce petit groupe de chercheurs et de communicateurs était de traduire les ouvrages scientifiques dans la langue locale pour en augmenter le rayonnement dans la communauté. « Les fondateurs venaient de trois grands courants de pensée qui ont tous influencé le mouvement », précise K.K. Krishnakumar, un ingénieur de formation engagé dans le mouvement depuis 1972. « Il y avait ceux qui militaient pour la libération populaire et qui étaient inspirés par le mouvement soviétique, les chercheurs qui estimaient que le pays avait besoin de se développer au niveau scientifique, et puis finalement le groupe des communicateurs, professeurs et écrivains qui estimaient que la seule langue de communication scientifique - l’anglais - et le faible taux d’alphabétisation constituaient une barrière pour la population. »
Le KSSP est rapidement devenu l’un des plus grands éditeurs scientifiques indiens, avec en moyenne une cinquantaine de titres publiée annuellement. Vendues de porte en porte par des membres de l’organisation - ils sont actuellement plus de 50 000 -, ces publications représentent encore aujourd’hui la principale source de financement de l’organisme. « Nous nous concentrons surtout sur les sujets scientifiques et politiques, mais nous avons aussi des livres pour enfants, des contes ou encore des livres sur la santé », explique M. Krishnakumar, qui a déjà assuré la présidence de l’organisme et fait toujours partie de son comité exécutif.
Amener les gens à réfléchir pour agir
Dans les années 1970, le KSSP décide d’élargir son champ d’action pour s’impliquer dans l’aspect plus politique de la science et des technologies. « Nous avons alors compris que notre rôle était d’aider la population moins privilégiée à démystifier les enjeux scientifiques et politiques pour lui permettre de participer à la vie démocratique nationale d’une façon plus efficace », soutient M. Krishnakumar. C’est également à cette époque que l’organisme a adopté sa devise, « la science pour une révolution sociale ».
La première intervention de KSSP dans le débat public est sa prise de position contre la construction d’un barrage hydro-électrique dans la région de Silent Valley. « Depuis, s’exclame l’ingénieur en riant, nous avons une très intéressante relation d’amour-haine avec le gouvernement !. Nous avons souvent à critiquer ses actions, mais parfois, les élus sont heureux qu’on le fasse ! » L’un des exemples les plus flagrants reste la fructueuse campagne d’alphabétisation que le KSSP a menée à la fin des années 1980 en réponse à ce qu’il considérait comme un manque de volonté de l’État.
Toutefois, beaucoup de travail reste encore à faire pour atteindre un semblant d’égalité. « Nous avons une fois de plus constaté les impacts choquants du néolibéralisme, se désole M. Krishnakumar. Le fossé entre les riches et les pauvres s’est encore élargi, et les pauvres sont de plus en plus marginalisés dans la société. »
Mais il ne faudrait pas croire que de tels constats ébranlent l’optimisme dont font preuve les membres de KSSP depuis ses débuts. « Nous ne sommes pas fatalistes et nous ne croyons pas dans la philosophie d’”il n’y a pas d’alternatives”, assure M. Krishnakumar. On croit que quand on pose les bonnes questions, on amène les gens à réfléchir et à créer leurs propres initiatives porteuses de changement. »
Stimuler la créativité
Le volet jeunesse a toujours occupé une place de choix dans cette organisation. Malheureusement, l’adhésion des jeunes a fortement diminué depuis quelques années. D’après M. Krishnakumar, « c’est à cause de l’individualisme apporté par la société néolibérale. L’attachement à la communauté est beaucoup moins fort qu’avant, donc il faut travailler à le recréer sous une nouvelle forme. »
Malgré un certain désintéressement de la jeunesse, le mouvement existe depuis presque quarante ans rappelle l’ingénieur, qui explique sa survie par le fait que celui-ci essaie de s’adapter aux nouveaux besoins exprimés par la population. En plus de travailler à inclure les nouveaux médias et les technologies de l’information à son fonctionnement, l’organisme a donc décidé de profiter de l’année 2009 pour lancer une grande campagne scientifique. Cette année marque entre autres le 150e anniversaire de la théorie de l’évolution de Charles Darwin et le 400e anniversaire de l’invention de la lunette télescopique par Galilée. « Nous utilisons toutes les opportunités qui nous sont offertes pour discuter de la science et de son impact dans la société, car la plus grande leçon que nous avons apprise depuis nos débuts, c’est que toutes les transformations dans la société doivent venir de la communauté locale. Une fois que la communauté s’engage, elle fait preuve d’une grande créativité pour arriver à ses fins. L’essentiel, c’est donc de stimuler cette créativité. »
http://www.alternatives.ca/article4436.html
Monday, 23 March 2009
First step for Toronto 'saint'
Mar 22, 2009 04:30 AM
Tyler Hamilton
STAFF REPORTER
Friends and followers of the late Sister Carmelina Tarantino gathered by the thousands yesterday at the St. Paschal Baylon Parish in north Toronto to witness an historic first step on the long and uncertain path to sainthood.
Acting with permission from the Vatican, the Archdiocese of Toronto launched an inquiry into the "holy" and "compassionate" life of Sister Carmelina, who gave spiritual counsel to many hundreds over the years despite living with disease and pain for more than two decades from a hospital bed in Riverdale.
She died in 1992 at the age of 55, but her guidance and generosity continue to inspire. "This is indeed a most important moment in the history of the Toronto Archdiocese," Archbishop Thomas Collins told a captive, mostly Italian, audience of both young and old.
It was standing room only during the 90-minute mass.
Turning to the church's richly coloured stained glass windows, Collins described in simple terms what it means to be a saint. "A saint is someone the light shines through," he said.
It was so packed that Nina Mosto, 42, had to stand in the front entrance with her three children, husband and mother. She had visited Sister Carmelina nearly 30 years ago to seek her advice, and was compelled yesterday to come with her family. "I wanted them to be a part of this," she said.
The three-step process that leads to sainthood is called canonization. It begins in the community of the subject amid "the voice of the people," explained the archbishop, who went on to introduce a seven-person tribunal made up of priests, archivists and academics. Deacon Joe DiGrado, who knew Sister Carmelina, will lead the committee.
They will spend the next few years gathering evidence of Sister Carmelina's "heroic level of virtue" before reporting their findings back to Rome. The Pope then decides if Sister Carmelina can hold the title "venerable."
After the first stage is passed, the next step is to determine whether a prayer from the nun on someone else's behalf resulted in a miracle. If a miracle can be authenticated she is given the titled "blessed."
Joanne Maio, 55, who met the nun in 1978, said she's living proof of such a miracle. In fact, a letter she wrote that year is expected to be part of the tribunal's evidence.
Speaking outside St. Paschal Baylon she recalls the day she first visited the nun in hospital along with her husband and baby. Maio had been suffering for five years with a rare skin disorder that caused painful sores around her mouth.
"She prayed over me, over us, and held my baby."
She also prayed over Maio's face. "Days went by and all of a sudden my face started to clear up. It was only much later that I put two and two together," she said.
To pass the final stage – to reach sainthood – a second miracle must be authenticated. This miracle, however, must happen only after Sister Carmelina has been designated "blessed." For example, someone with cancer might pray to her asking to be healed.
http://www.thestar.com/living/Religion/article/606318
Sunday, 22 March 2009
Cacaphony and Symphony: the art of metamorphosis
i was on the look out on some article on it.
and i find it here written by Vamsee Juluri ,Professor of Media Studies, University of San Francisco
i find this article thoughtfully written. Happy reading...
I come from a country and a civilization that (has) given the universal word.
That word is preceded by silence, followed by more silence.
That word is "Om."
With all the issues whirling about in the wake of Slumdog Millionaire's Oscar sweep, a two-letter word from the acceptance speech of the winner of an award in a technical category may seem far too obscure to blog about. But the word was "Om," and the category was sound.
The connection was plain and simple, and yet so stunningly profound. No wonder Resul Pookutty says his speech is getting more attention than his Oscar; as we might say in India, he just delivered the King of all "fundas"!
Here are those words:
I come from a country and a civilization that (has) given the universal word. That word is preceded by silence, followed by more silence. That word is "Om."
(You can watch it here on YouTube)
The word "Om" is of course not entirely unknown to the world of Western pop culture. John Lennon invoked it with lofty conviction in "Across the Universe." The Moody Blues leaned towards serious earnestness, noting that naming the "chord" is important to some, and they called it "Aum." ELP punned awfully about it in "Hallowed be thy name." In India too, "Om" has appeared in the context of pop culture frequently. Bollywood has used it in songs and movie titles over the years, such as the recent spectacle Om Shanti Om. But what "Om" signified in that speech on Oscar night was something much deeper than its use in any entertainment context in the past, at least on two counts.
The first was that on a night which seemed like the beginning of a brave new future for world cinema (close on the heels of our celebration of the beginning of a brave new future for the world too) we were reminded of the past, not merely in a cultural or civilizational sense, but really in a mind-blowing cosmological sense. We may or may not necessarily believe that "Om" literally was the sound of the Universe being born, but we can agree perhaps that what it refers to is indeed important, sacred even. Making the connection instantly between something like the Big Bang and the moment at hand, of course, was simply brilliant. It made a dazzling connection between the mundane and the cosmic.
The second was what it meant to India. As he spoke those words, I felt as if it was India itself that was speaking through him. In invoking a sacred word that Hindus use in worship and many others revere, I think that he also expressed lucidly for a global audience the subtle everyday universalism which pervades how Indians live and think. Notwithstanding the desperate and often despicable demands of identity-political claims on matters of religion in the real world, the truth is that in Indian cinema, and in the hearts of India in which it abides, India's religious universalism has always been in full strength. If there is one ideal that our movies have believed in, I think it is that "God" is always more important than "religion." It is our devotion, and its implications for our conduct as human beings, which matter. Our names and labels are less important.
We don't often give it enough credit for this, but I think the Indian film industry has a rather liberal approach to religion, from the diversity of its own stars and technicians to the sincere and respectful way in which singers and musicians and dancers on film-based TV contests often invoke "Saraswathi-Ma" (the Goddess of Learning). In a way, Mr. Pookutty represented that commendable quality of his industry too at the Oscars. After all, dozens of winners have "thanked God" at the Oscar podium over the decades. Mr. Pookutty simply showed us how someone from the world of Indian cinema does it. It is done with humility, but it resonates so deeply with a human yearning for the sacred that it just blows the roof off.
Speaking of humility that speaks to human yearnings for the sacred and blows the roof off and turns our faces heavenward in wonder, A.R. Rahman's speech at the Oscars has resonated equally well in the hearts and minds of Indian audiences. As the title of this article in The Telegraph says, it was the night of "Om" and "Ma." When Rahman said "mere pas maa hai," ("I have mother on my side"), he was not merely making a textual reference to one of Indian cinema's most well-worn themes. He was paying an homage to a sentiment that Indian cinema and its audiences have felt for decades. The reverence for mothers in our movies once again speaks to a universalism that extends beyond any one religious community or tradition. It is a recognition of one important fact that is true for every single person in the world; we wouldn't be here without our mothers! Movies like Amar Akbar Anthony have played on this theme, sometimes conflating the ideal of the mother and the motherland (and mother earth too), calling on everyone to feel a sense of brotherhood and sisterhood, united perhaps under the sheltering love of our mothers. Even movies about serious topics like terrorism have come back to this theme, calling on their heroes to not just "save the world" like in Hollywood but to really "save the world for mom"
(see my essay on this written soon after 9/11here).
Rahman and Pookutty's brief but heartfelt speeches will surely become part of the Slumdog mythology (as for Slumdog critiques, I have some, but this can't be the place for it) because they represented a lot more than one could have imagined. I cannot remember any Oscar ceremony where I found myself cheering for its spiritual showmanship. Having written about religion and media, I have renewed faith now in the promise of both thanks to our two sound sages. I have to speculate about what a wonderful world it would be when we turn for our spiritual nurture not to the literalists and fundamentalists, but to the artists of our world. Rahman's spiritual sensibility, if we may call it that, was there on the stage for us: it was simply about choosing love over hate. To him, it may come in the form of Islam. To others, it may come in other forms. But to everyone, there is one form in which that kind of a spirit is felt deeply: his music.
It is perhaps not surprising then that the Times of India's "Sacred Space" column, which lists spiritual and inspirational sayings everyday, has featured a collection of A.R. Rahman's quotes. We have two new sages it appears, rising through the medium of global pop culture, riding the wings of Oscar and the spirit of the Obama era. I think that they deserve special credit not only for their great accomplishment at the Oscars, but also for the fine sensibilities they brought to their speeches. We have one man who the world listens to, and another who it seems is listening to the whole universe! As Pookutty later explained:
..in our tradition we believe that Om is a word that encompasses the whole experience of the universe... Indians can just listen ... to the pains of living just by the sound of Om.
Tuesday, 17 March 2009
Trees and the art of stillness..
Always we are told that there are lessons to learn straight from the nature...
then..how do we learn stillness..
look at a tree...
its deeply rooted...but it grows upwards...
it is an inward and outward growth, simultaneously.
growth should be mutual....inward and outward...
WHO NEEDS BERLITZ?
By Philip Bethge
Is it possible to learn German in just days? Linguistic savant Daniel Tammet managed to do so in the course of a week. Using his own special technique, the 30-year-old, who has a mild form of autism, has learned to speak more than 10 languages.
Daniel Tammet likes the German language. It's "like a clean room with good sharp corners, tidy and straightforward," he says, yet at the same time it's "poetic, transparent and elegant."
"Take, for example, words like bisschen (a little bit) or Löffelchen (a small spoon)," he adds. "I like this diminutive chen ending."
Or the word Gras, for grass: "I like that the first letter fits -- for me words with 'G' are green," says the young British man, before offering his signature thin smile. It's a Thursday in Hamburg's Hotel Wedina, and 30-year-old Tammet has four more days. By Monday, he plans to have learned enough German -- after only a week's training -- to appear on the German television talk show "Beckmann" and speak fluently about brain research, autism and his new book.
Manfred Witt / VISUM
Daniel Tammet is what researchers call a synaesthete -- words and numbers are linked with colors, shapes and sounds in his brain.
Tammet is a savant. As a child he had epileptic seizures. Doctors later diagnosed him with Asperger's Syndrome, a mild form of autism. He mastered the world of emotions only through hard training.
Numbers and foreign words, on the other hand, come to him naturally. He sees colors and shapes where most people see only plain words and numbers. He's memorized the number pi to 22,514 digits. He knows instantly that January 10, 2017, will be a Tuesday. And he's a fleet-footed traveler in the rocky terrain of languages.
Tammet can speak Romanian, Gaelic, Welsh and seven other languages. He learned Icelandic in a week for a TV documentary, at the end of which he gave a live interview on television. He felt somewhat nervous, but was able to speak quite fluently with the show's host. He even dared to make a joke in Icelandic, which is generally dreaded for its complexity. He still speaks the language today.
And last week, Tammet took a linguistic stroll through German's convoluted sentences, had picnics in the genitive case and roamed through the language's myriad plural forms. He did bring some rudimentary school German along for the journey. Nonetheless, his coaches were stunned.
"It's fascinating how he learns, especially because it's almost impossible to comprehend," said language coach Christiane Spies, who assisted Tammet the entire week. "I've never experienced anything like it."
Tammet first begins learning a language by reading for hours, especially children's books. He murmurs the words quietly to himself, appearing calm and highly concentrated. At 1 p.m. on the dot he gets edgy -- that's lunchtime.
In the afternoon, Tammet and Spies stroll through Hamburg, chatting about the history of the Hanseatic League, visiting museums and galleries. "He needs an incredible amount of fodder," says Spies, "otherwise he gets bored quickly." Tammet immediately links new words with ones he already knows: What is that called in other languages? Which expressions are similar?
"Wolle" (wool), "Baumwolle" (cotton) and "Wolle spinnen" (to spin wool), he notes them all down in his small handwriting. That's how it goes the whole time. Occasionally he pauses, apparently listening to his thoughts. "It doesn't seem as though the learning process is an effort for him," Spies says. But how is that possible?
Tammet tries to explain it himself: "I learn new languages intuitively, like a child." Grammar doesn't interest him. Instead, he lets himself be carried along by the language, looking for patterns in the mess of sentences he hears, tying words together into related groups. "Small, round things often start with 'Kn' in German," he says, pointing out Knoblauch (garlic), Knopf (button) and Knospe (bud). Then there are the long, thin things that often begin with "Str," like Strand (beach), Strasse (street) and Strahlen (rays).
"I try to develop a feeling of how each particular language works," he says, adding that he's helped in this pursuit by the fact that regions in his brain are connected in unusual ways. Most humans think in isolated categories, but for Tammet everything is networked. "When I think about words," he says, "I take information from everywhere in my brain." Emotions, colors and shapes all connect themselves with the words, allowing him to learn with incredible speed.
Do his talents make Tammet unapproachably eccentric? His shyness is noticeable. And yet, in an almost uncanny way, he's very likeable. He speaks in a soft, warm voice and, unexpectedly, maintains constant eye contact.
Tammet wants to explain and make understandable to others the way that he sees the world. He wants to impart fun in learning, joy in numbers, words and thoughts. "I hope my experiences can help people to discover and develop their own talents," he says. He adds, "Love is an accurate description of what I feel for languages."
"His nature is really touching," says Spies, the language coach, "both his way of learning and the person as a whole."
"How small does a spoon have to be in order to be a 'Löffelchen'," Tammet wants to know. How small must it be to receive that German diminutive "-chen"? A teaspoon isn't small enough. Instead his eye lights on a tiny spoon in a salt shaker.
So small. It's certainly worth a -chen.
http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,611381,00.html
Avortement d'une fillette violée au Brésil
Avortement d'une fillette violée au Brésil: le cardinal Ouellet critique la décision d'excommunier les médecins et la mère
Marc Allard
Le Soleil
(Québec) Le cardinal Ouellet a déploré hier la décision d'un archevêque brésilien d'excommunier la mère et les médecins d'une fillette de neuf ans qui a subi un avortement après avoir été violée par son beau-père.
Dans une lettre envoyée hier aux médias, l'archevêque de Québec et primat du Canada estime que l'archevêque de Recife, ville du nord-est du Brésil où vivent la fillette et sa famille, n'aurait pas dû sanctionner ceux qui l'ont aidée à se faire avorter. «Je comprends les sentiments d'incompréhension, d'indignation et de révolte qu'ont éprouvés beaucoup de gens, et les femmes en particulier, à la nouvelle de la mesure d'excommunication qui frappait les personnes impliquées, écrit-il. J'éprouve une grande tristesse en pensant au cas extrême de cette fillette qui aurait dû être traité d'une façon plus humaine et plus évangélique.»
Mgr Ouellet cite les propos de l'archevêque Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie, qui a estimé que les médecins ne méritaient pas l'excommunication car leur intention était de sauver la fillette, dont la vie était menacée selon eux par la poursuite de sa grossesse.
«Avant de penser à une excommunication, il était nécessaire et urgent de sauvegarder la vie innocente de la fillette pour la ramener à un niveau d'humanité dont nous, hommes d'Église, devrions être les experts et les maîtres», écrit Mgr Fisichella dans le journal du Vatican Osservatore Romano.
Le cardinal Ouellet souligne aussi les «circonstances extrêmes» entourant l'avortement de la jeune fille et préconise «une attitude de respect et de miséricorde à l'égard des personnes impliquées».
En session intensive à Rome, Mgr Marc Ouellet n'était pas disponible pour commenter sa lettre, hier. Mais la directrice des communications de l'Église catholique de Québec, Isabelle Théberge, assure que le cardinal aurait souhaité que l'archevêque n'excommunie pas les médecins et la mère de la fillette et fasse preuve de plus de compassion.
«C'est le sens de sa lettre, dit-elle. [...] Le premier rôle de l'Église, c'est d'accueillir les gens dans leur souffrance, dans leur douleur, et c'est ce qu'on considère qui n'a pas été fait.»
Selon le droit canonique, l'avortement amène automatiquement l'excommunication, sauf dans certains cas comme celui de la fillette, où il y a «des craintes graves» pour la vie, précise Mme Théberge.
Brésil - Le cardinal Ouellet condamne à son tour les excommunications
Édition du mardi 17 mars 2009
Mots clés : condamnation, excommunications, cardinal Ouellet, Religion, Brésil (Pays), Québec (province)
Après les critiques d'un haut responsable du Vatican contre la décision d'un évêque brésilien d'excommunier les médecins et la mère d'une fillette qui a avorté après avoir été violée par son beau-père, au tour du clergé québécois de condamner ce geste. Dans une missive qu'il a rendue publique hier, le cardinal Marc Ouellet a fait savoir qu'il joignait sa voix à celle de Mgr Rino Fisichella, un proche du pape Benoît XVI, qui s'est porté à la défense de la petite Brésilienne de neuf ans dans un texte paru dimanche dans L'Osservatore romano.
Le cardinal Ouellet dit «comprendre les sentiments d'incompréhension, d'indignation et de révolte qu'ont éprouvés beaucoup de gens». «J'éprouve une grande tristesse en pensant au cas extrême de cette fillette qui aurait dû être traitée d'une façon plus humaine et plus évangélique», a écrit le cardinal, qui est à Rome jusqu'à la fin mars. Selon le Diocèse de Québec, Mgr Ouellet se serait exprimé parce qu'il s'est dit sensible aux nombreux courriels d'indignation qu'il aurait reçus sur le sujet. Celui qui est aussi primat du Canada était en Italie lorsque l'histoire a été révélée par les médias, mais il aurait consulté plusieurs personnes de son entourage au Vatican et aurait appelé plusieurs fois au Diocèse de Québec pour tâter le pouls de ses fidèles. La lettre, qu'il a signée comme archevêque de Québec, est d'ailleurs adressée à ses diocésains et diocésaines.
«Le cardinal Ouellet a voulu répondre à cette incompréhension qu'il a ressentie dans tous ces témoignages. Lui-même a été secoué et ébranlé par ce drame et il a senti le besoin de parler à son monde», a expliqué Isabelle Théberge, directrice des communications au Diocèse de Québec.
Mgr Ouellet a salué «avec encouragement et gratitude» l'intervention de Mgr Fisichella et a invité «toutes les personnes de bonne volonté» à prendre connaissance de sa déclaration «pour mieux comprendre l'attitude pastorale de l'Église». Dans sa tribune publiée dimanche, cet archevêque et président de l'Académie pontificale pour la vie écrivait que «Carmen [nom fictif] devait être d'abord défendue, embrassée et caressée avec douceur pour lui faire sentir que nous étions tous avec elle. [...] Avant de penser à l'excommunication, il était nécessaire et urgent de sauvegarder la vie innocente [de la fillette] et de la reporter à un niveau d'humanité dont nous, hommes d'Église, devrions être les experts et maîtres».
Dans un autre ordre d'idée, Mgr Ouellet a également salué dans sa missive le courage et l'humilité du pape Benoît XVI qui vient d'adresser une lettre à tous les évêques du monde pour clarifier les circonstances et la portée de la levée de l'excommunication des quatre évêques ordonnés il y a vingt ans par Mgr Marcel Lefebvre sans l'autorisation du Saint-Siège. Malgré le fait qu'il reconnaît ses erreurs, le Saint-Père y maintenait le bien-fondé de son initiative.
Ce que dit le droit canon
Le droit canon est sans équivoque: Qui procure un avortement, si l'effet s'en suit, encourt l'excommunication latae sententiae. Or, le paragraphe premier de l'article 1324 stipule que «l'auteur d'une violation n'est pas exempt de peine, mais la peine prévue par la loi ou le précepte doit être tempérée, ou encore une pénitence doit lui être substituée, si le délit a été accompli: par qui a agi forcé par une crainte grave, même si elle ne l'est que relativement, ou bien poussé par le besoin ou pour éviter un grave inconvénient, si le délit est intrinsèquement mauvais ou s'il porte préjudice aux âmes» (alinéa 5).
Et le paragraphe 3 d'affirmer clairement que, dans les circonstances dont il s'agit au paragraphe 1, «le coupable n'est pas frappé par une peine latae sententiae». «Dans sa missive, Mgr Ouellet a voulu réaffirmer le rôle premier de l'Église qui est d'accueillir la personne dans la souffrance et non pas d'appliquer la loi à tout prix», a souligné Isabelle Théberge, directrice des communications au Diocèse de Québec.
L'abbé Gravel applaudit le cardinal
Cette intention a trouvé écho chez l'abbé Raymond Gravel qui s'est réjoui d'être «pour l'une des rares fois» au diapason avec le cardinal Ouellet. Le prêtre de l'Évêché de Joliette et ancien député du Bloc québécois a vu un certain courage dans son geste. «C'est un cardinal, alors il est pris dans la hiérarchie de l'Église, et il est difficile pour lui de s'opposer clairement. Mais il fait certainement un pas en avant en invitant tout le monde à lire la déclaration de Rino Fisichella», a-t-il dit.
Selon l'abbé Gravel, reconnu pour être assez critique envers l'Église, l'excommunication est un principe dépassé. «On n'est pas à l'ère des excommunications, mais plutôt à l'ère de l'inclusion et de l'acceptation des autres. L'Église a bien plus besoin de porter un message d'espérance. Il faudrait vraiment abandonner ce principe», a-t-il insisté.
La semaine dernière, d'autres voix dissidentes, notamment de hauts prélats français et du Vatican, s'étaient élevées pour exprimer leur incompréhension à l'égard de cette décision prise par l'archevêque de Recife au Brésil. Celui-ci a même été désavoué par la Conférence nationale des évêques du Brésil.
Au Diocèse de Montréal, on assure que le cardinal Turcotte n'est pas indifférent à toute cette polémique. Ayant pris connaissance de la lettre de Mgr Ouellet, il lui aurait donné tout son accord. Il devrait réagir demain dans une lettre hebdomadaire qu'il envoie par courriel tous les mercredis.
http://www.ledevoir.com/2009/03/17/240028.html#
http://www.ledevoir.com/2009/03/17/240028.html#
Its more interestingly revealing to read through those readers comments on the source site...
La Terre appelle nos cardinaux
La Presse
Lundi dernier, en fin de journée, lorsque j'ai entendu parler de l'excommunication de la mère et de l'équipe médicale ayant aidé une enfant brésilienne de 9 ans, victime de viol, à se faire avorter, j'ai eu deux réflexes plutôt typiques de journaliste (O.K., un peu tendance workaholic dans mon cas): d'abord, écrire un blogue sur l'affaire. Ensuite, dès mardi matin, appeler les cardinaux Jean-Claude Turcotte, de Montréal, et Marc Ouellet, de Québec, pour avoir leur réaction.
Je me disais que ce serait intéressant de voir, de leur point de vue québécois, ce qu'ils pensaient de cette décision de l'évêque brésilien, celle d'excommunier évidemment, ou plutôt d'en faire tout un plat public. Car l'excommunication est automatique dans les cas d'avortement. La particularité de l'histoire brésilienne, c'est qu'on en a fait l'annonce haut et fort, pour marquer le coup, faire peur ou je ne sais trop.
J'ai donc laissé des messages à nos deux cardinaux. Et j'ai attendu.
Toute la semaine.
Je les ai relancés.
Hier, au moment d'envoyer ce texte, je n'avais toujours eu aucune réponse.
Mgr Turcotte, dès le début, m'a fait dire par son attachée de presse qu'il ne commenterait pas. Il n'a apparemment pas changé d'avis durant la semaine.
Mgr Ouellet, lui, a fait dire par son attachée de presse qu'il était en déplacement et donc injoignable.
Au début, je me suis dit que peut-être, comme lorsqu'on fait partie d'un caucus politique, ils étaient liés par une sorte de solidarité ministérielle qui les empêchait de donner leur avis. Et c'est pour cela, ai-je conclu, qu'on m'a dirigée vers Bertrand Ouellet, secrétaire général et porte-parole laïque de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec, qui dans une entrevue pleine de générosité a laissé entendre que l'évêque brésilien aurait pu être plus compatissant, sans pour autant prendre fermement position pour condamner son attitude.
Je n'étais donc pas encore complètement scandalisée par le silence de nos cardinaux quand, jeudi, les nouvelles faisant état d'une dissension publique et sans équivoque de la part de plusieurs évêques français ont commencé à paraître.
Gérard Daucourt, évêque de Nanterre, dans une lettre envoyée à l'évêque brésilien qui a prononcé l'excommunication, a écrit: «Je vous rassure tout de suite: pour moi, l'avortement est la suppression d'une vie. J'y suis donc fermement opposé. La mère de cette fillette a peut-être pensé qu'il valait mieux sauver une vie que de risquer d'en perdre trois... Peut-être les médecins lui avaient-ils dit qu'un petit utérus de 9 ans ne se dilate pas indéfiniment... Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que, dans cette tragédie, vous avez ajouté de la douleur à la douleur et vous avez provoqué de la souffrance et du scandale chez beaucoup de personnes à travers le monde.»
Francis Deniau, évêque de la Nièvre: «Comme évêque, je suis solidaire de tous les évêques du monde. La solidarité impose de dire ses désaccords, sinon elle ne serait que complicité. Je dois dire à mon frère l'évêque de Recife - et au cardinal qui l'a soutenu - que je ne comprends pas leur intervention. Devant un tel drame, devant la blessure d'une enfant violée et incapable, même physiquement, de mener à terme une grossesse, il y avait autre chose à dire...»
Norbert Turini, évêque de Cahors: «L'opinion publique réagit. Je comprends son émotion. Pourquoi n'avoir pas gardé le silence devant une telle détresse? Pourquoi ajouter de la sévérité à tant de souffrance? Beaucoup se questionnent.»
Ici, quelques timides voix se sont fait entendre. Mgr André Gaumond, de Sherbrooke, a dit que le geste lui semblait trop rigide. L'évêque auxiliaire de Saint-Jean-Longueuil, Louis Dicaire, a au moins accepté d'en parler à la télé et à la radio.
Mais les deux figures principales de l'Église catholique au Québec? Rien. Silence.
Et ce, même si la conférence nationale des évêques du Brésil a elle-même jugé nécessaire de désavouer la décision.
Ce ne sont pas surtout les non-croyants, les athées et tous ceux qui ont totalement déserté l'Église catholique depuis les débuts de la Révolution tranquille qui sont dérangés par ce mutisme.
Si je me fie à toutes les réactions entendues depuis une semaine, ce sont d'abord et avant tout les catholiques, voire les pratiquants, qui sont déçus et souvent outrés. Des catholiques qui se désespèrent de voir l'Église québécoise en particulier et le Vatican en général dériver tellement loin de la réalité sociale du monde moderne occidental que cela remet en question leur pertinence même.
Il y a une foule d'aspects choquants, blessants et totalement déconnectés de la réalité du vrai monde dans les positions de l'Église catholique au sujet de toutes sortes de dossiers allant du célibat des prêtres au statut de second ordre des femmes dans cette religion, en passant par la contraception et l'homosexualité.
Cette semaine, personne ne demandait aux leaders de l'Église de les régler tous, tout d'un coup. La patience des cathos est exemplaire.
Tout ce qu'il fallait dire pour assurer la population d'une certaine pertinence, aujourd'hui, ici, de cette institution, c'est dire humainement et généreusement que ce qui s'est passé au Brésil est inacceptable et que ce n'est pas vrai qu'au Québec l'Église est à ce point bornée.
Est-ce trop demander?
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/marie-claude-lortie/200903/14/01-836605-la-terre-appelle-nos-cardinaux.php
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/marie-claude-lortie/200903/14/01-836605-la-terre-appelle-nos-cardinaux.phphttp://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/marie-claude-lortie/200903/14/01-836605-la-terre-appelle-nos-cardinaux.php
La campagne «bus athée» lancée à Montréal
Catherine Handfield
La Presse
«Dieu n'existe probablement pas. Alors cessez de vous inquiéter et profitez de la vie.» Ce conseil plutôt singulier fera partie du paysage montréalais le mois prochain. Dès lundi, des autobus du centre-ville arboreront ce slogan dans le cadre d'une campagne publicitaire de l'Association humaniste du Québec (AHQ).
L'offensive de l'AHQ est un calque d'une campagne qui s'est déroulée en Angleterre au début de 2009. À la mi-janvier, le même message avait été placardé pendant quatre semaines sur près de 800 autobus à Londres et dans une vingtaine de villes britanniques.
Le concept a plu à l'Association humaniste du Québec, un regroupement de 170 membres qui existe depuis 2005. Au début du mois, ils ont conclu une entente avec l'agence responsable de la publicité pour la Société de transports de Montréal. Dix autobus présenteront le slogan pendant quatre semaines.
L'AHQ souhaite ainsi recruter des membres et financer ses activités, admet Michel Virard, président de l'AHQ. La publicité invite d'ailleurs la population à envoyer des dons. «Il y a plus de 400 000 non-croyants au Québec, selon Statistique Canada. Nous sommes donc le second groupe religieux. On est sûrs que plusieurs d'entre eux vont s'intéresser à nous!»
«Mais le but ultime, c'est d'être accepté comme citoyen à part entière», ajoute M. Virard, qui estime que les athées sont parfois victimes de discrimination.
Il déplore notamment que des sociétés de transport de Colombie-Britannique, de Nouvelle-Écosse et d'Ontario aient refusé de diffuser la campagne «bus athées». L'Italie et l'Australie se sont également opposées au projet cette année. Au Canada, seul Toronto fera une campagne similaire ce printemps.
La STM, qui a déjà diffusé des publicités du diocèse de Montréal et de l'oratoire Saint-Joseph, estime que le slogan athée ne «cause préjudice à personne».
Des groupes religieux réagissent
Les institutions religieuses jointes par La Presse ont peu réagi au contenu de la publicité. L'archevêque de Montréal, le cardinal Jean-Claude Turcotte, n'a pas accepté notre demande d'entrevue. Son homologue de Québec, Mgr Marc Ouellet, n'était pas disponible pour commenter.
Bertrand Ouellet, secrétaire général de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec, s'est dit «heureux que nous vivions dans une société de liberté de pensée et d'expression». Il a souligné que le slogan disait que Dieu n'existe probablement pas. «Ça veut dire qu'ils ne sont pas si sûrs de leur affirmation!» a-t-il dit d'un ton blagueur.
Louis Rousseau, professeur à l'UQAM, doute que la campagne de l'AHQ suscite un débat au Québec. «Ici, c'est un non-sujet si on compare avec la situation qui prévalait en Angleterre», croit-il.
En effet, la campagne britannique des «bus athées» répliquait à une organisation évangélique qui avait écrit sur son site internet que les non-chrétiens iraient en enfer. Des groupes chrétiens ont par la suite contre-attaqué avec une campagne sur 200 autobus.
Solange Lefebvre, titulaire de la chaire Religion, culture et société de l'Université de Montréal, croit pour sa part que la campagne va choquer certains croyants. Selon elle, la publicité reflète «un nouvel athéisme», qui «fonctionne de plus en plus comme les religions».
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/200902/25/01-830860-la-campagne-bus-athee-lancee-a-montreal.php
Monday, 16 March 2009
Scholar Claims Dead Sea Scrolls 'Authors' Never Existed
As they do it devotedly before chistmas and Easter...every year.
this time it is on Dead Sea scrolls....
Scholar Claims Dead Sea Scrolls 'Authors' Never Existed
By Tim McGirk / Jerusalem Monday, Mar. 16, 2009
Biblical scholars have long argued that the Dead Sea Scrolls were the work of an ascetic and celibate Jewish community known as the Essenes, which flourished in the 1st century A.D. in the scorching desert canyons near the Dead Sea. Now a prominent Israeli scholar, Rachel Elior, disputes that the Essenes ever existed at all — a claim that has shaken the bedrock of biblical scholarship.
Elior, who teaches Jewish mysticism at Jerusalem's Hebrew University, claims that the Essenes were a fabrication by the 1st century A.D. Jewish-Roman historian Flavius Josephus and that his faulty reporting was passed on as fact throughout the centuries. As Elior explains, the Essenes make no mention of themselves in the 900 scrolls found by a Bedouin shepherd in 1947 in the caves of Qumran, near the Dead Sea. "Sixty years of research have been wasted trying to find the Essenes in the scrolls," Elior tells TIME. "But they didn't exist. This is legend on a legend." (See pictures of 60 years of Israel.)
Elior contends that Josephus, a former Jewish priest who wrote his history while being held captive in Rome, "wanted to explain to the Romans that the Jews weren't all losers and traitors, that there were many exceptional Jews of religious devotion and heroism. You might say it was the first rebuttal to anti-Semitic literature." She adds, "He was probably inspired by the Spartans. For the Romans, the Spartans were the highest ideal of human behavior, and Josephus wanted to portray Jews who were like the Spartans in their ideals and high virtue." (See pictures of disputed artifiacts.)
Early descriptions of the Essenes by Greek and Roman historians has them numbering in the thousands, living communally ("The first kibbutz," jokes Elior) and forsaking sex — which goes against the Judaic exhortation to "go forth and multiply." Says Elior: "It doesn't make sense that you have thousands of people living against the Jewish law and there's no mention of them in any of the Jewish texts and sources of that period." (Read "Is This Jesus's Tomb?")
So who were the real authors of the Dead Sea Scrolls? Elior theorizes that the Essenes were really the renegade sons of Zadok, a priestly caste banished from the Temple of Jerusalem by intriguing Greek rulers in 2nd century B.C. When they left, they took the source of their wisdom — their scrolls — with them. "In Qumran, the remnants of a huge library were found," Elior says, with some of the early Hebrew texts dating back to the 2nd century B.C. Until the discovery of the Dead Sea Scrolls, the earliest known version of the Old Testament dated back to the 9th century A.D. "The scrolls attest to a biblical priestly heritage," says Elior, who speculates that the scrolls were hidden in Qumran for safekeeping.
Elior's theory has landed like a bombshell in the cloistered world of biblical scholarship. James Charlesworth, director of the Dead Sea Scrolls project at Princeton Theological Seminary and an expert on Josephus, says it is not unusual that the word Essenes does not appear in the scrolls. "It's a foreign label," he tells TIME. "When they refer to themselves, it's as 'men of holiness' or 'sons of light.' " Charlesworth contends that at least eight scholars in antiquity refer to the Essenes. One proof of Essene authorship of the Dead Sea Scrolls, he says, is the large number of inkpots found by archaeologists at Qumran.
But Elior claims says these ancient historians, namely Philo and Pliny the Elder, either borrowed from each other or retailed second-hand stories as fact. "Pliny the Elder describes the Essenes as 'choosing the company of date palms' beside the Dead Sea. We know Pliny was a great reader, but he probably never visited Israel," she says.
Elior is braced for more criticism of her theory. "Usually my opponents have only read Josephus and the other classical references to the Essenes," she says. "They should read the Dead Sea Scrolls — all 39 volumes. The proof is there."
See pictures of Jews and Muslims in the Holy Land.
Read a TIME cover story on the Dead Sea Scrolls.
Find this article at:
http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1885421,00.html
Sunday, 15 March 2009
INDIA REBORN: watch now with cautious optimism
In 4 vibrant hours of HD television, INDIA REBORN charts the kaleidoscopic rise of one of the world’s newest and most unlikely superpowers. Epic and cinematic in scope, each episode unfolds with fascinating intimacy and insight revealing characters who reflect India’s dramatic transformation. INDIA REBORN is a potent mixture of dreams and despair, an entertaining and informative window into a land that could soon shape the future of the world.
http://www.cbc.ca/documentaries/indiareborn/about.shtml
as the publicity puts it: watch now with cautious optimism
Saturday, 14 March 2009
Le Devoir de philo: "Of the Standard of Taste":
Le Devoir is always a good and thoughtful read.
Today it published a well - written article on the Standards of Taste and bollywood by Mélissa Thériault
Le devoir de philo - Hume, Slumdog Millionaire et Bollywood
Mélissa Thériault, Docteure en philosophie spécialisée en esthétique, professeure au Cégep de Rimouski
Le philosophe écossais refusait de croire que des goûts et des couleurs on ne discute pas
Deux fois par mois, Le Devoir propose à des professeurs de philosophie ou d'histoire, mais aussi à d'autres auteurs passionnés d'idées, d'histoire des idées, de relever le défi de décrypter une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur marquant. Cette semaine, reprise de la querelle du «goût» chez David Hume, par le truchement d'un film oscarisé et de la machine de Bollywood.
Le récent succès du film Slumdog Millionaire du réalisateur Danny Boyle témoigne d'un engouement généralisé pour la culture fascinante de l'Inde. Racontant les (més)aventures d'un garçon issu d'un bidonville de Mumbai, l'histoire se termine par une danse chorégraphiée, clin d'oeil de Boyle à un procédé typique de l'industrie cinématographique de cette ville, berceau des films de style Bollywood. Très populaires, ces comédies musicales, contrairement à Slumdog Millionaire, sont rarement considérées ici comme de bons films, peut-être parce qu'elles correspondent moins aux normes artistiques occidentales.
Mais sur quoi se base-t-on pour établir de telles normes? Quels sont les critères pour juger de la valeur d'une oeuvre d'art comme Slumdog Millionaire ou les films de Bollywood. Et surtout, qu'est-ce qui fait que, malgré la diversité des goûts, nous nous entendions souvent -- pensons aux Oscars -- sur la valeur d'une oeuvre d'art? Le philosophe écossais David Hume (1711-1776) s'est penché sur ces débats dans plusieurs essais, dont De la norme du goût, rédigé vers 1757.
Contrairement à la croyance répandue, la plus grosse industrie cinématographique en matière de production et d'audience n'est pas basée à Hollywood mais à Mumbai (anciennement Bombay, d'où le néologisme Bollywood pour désigner les comédies musicales indiennes influencées par les modes de production hollywoodiens). Il s'y produit près de 1000 films par année, destinés à un public potentiel de plus de trois milliards de personnes en Inde, au Moyen-Orient, en Asie centrale, en Afrique et en Amérique latine.
Cette popularité croissante nous indique-t-elle que ces productions ont une quelconque valeur artistique? Peu importe, dirons plusieurs: lorsque le public aime, inutile de s'interroger ainsi. Cette logique de l'audimat ou des cotes d'écoute est souvent celle qui clôt le débat de nos jours. On doit pourtant se demander pourquoi ce type d'oeuvre suscite autant d'intérêt: c'est précisément ce que Hume a fait en partant à la recherche d'une norme du goût.
Le dogme du relativisme
On aime à répéter aujourd'hui que tous les goûts sont dans la nature, ou que des goûts et des couleurs on ne discute pas. Ces proverbes, qui confortent le relativisme dont notre époque a fait un dogme, sont en revanche rarement appliqués à la lettre: nous cherchons spontanément à justifier nos goûts ou à discréditer le goût d'autrui... surtout lorsqu'il diffère du nôtre! «Nous sommes enclins à appeler barbare tout ce qui s'écarte de notre propre goût et de notre propre compréhension», disait Hume.
Cette question a été âprement discutée par les auteurs intéressés par l'esthétique, un domaine de la philosophie qui cherche à définir ce qu'est le beau (et, par extension, ce qu'est une belle ou une bonne oeuvre d'art). Définie comme une «science du perçu», l'esthétique philosophique a connu son âge d'or au XVIIIe siècle. David Hume, l'un de ses plus illustres représentants, a cherché à cerner ce qui fait qu'il existe une règle, un standard qui permet de juger de ce qui est ou non de bon goût. Depuis, les débats sur la normativité esthétique (soit les règles d'appréciation qui affectent nos jugements esthétiques) font rage.
Aucune universalité
Au XVIIe siècle, la notion de goût sort du domaine culinaire pour entrer dans le vocabulaire philosophique, avec le sens métaphorique qu'elle conservera par la suite, soit une faculté de discerner ce qui est valable esthétiquement et artistiquement. On est donc, à l'époque, assez loin du sens qu'on lui attribue aujourd'hui, soit celui d'une préférence personnelle: on l'entendait alors comme un standard, une convention.
Chez Hume, le goût est une règle qui permet d'établir ce qui est beau ou non. Mais la première difficulté sur laquelle il se butera est de constater qu'en matière de goût, il n'y a aucune universalité qui semble valoir. Abandonnera-t-il pour autant sa recherche en concluant que tous les goûts se valent? Non. Tenant pour acquis qu'il est naturel de chercher une règle universelle qui expliquerait pourquoi nos goûts s'accordent ou diffèrent, le philosophe tente d'élucider la question autrement. L'objet n'est plus beau ou plaisant en lui-même, mais parce qu'il éveille certaines dispositions du récepteur.
Les conditions de réussite esthétique et artistique sont alors déplacées de l'objet vers le sujet: «La beauté n'est pas une qualité inhérente aux choses elles-mêmes, nous dit Hume, elle existe seulement dans l'esprit qui la contemple, et chaque esprit perçoit une beauté différente.» On pourrait alors être porté à penser que les films de Bollywood sont bons parce qu'ils plaisent à beaucoup de gens. Mais ce serait mal comprendre Hume.
Un test du temps
En effet, les transformations liées au contexte historique dans la production artistique font en sorte que l'expérience est transformée par les chocs entre les époques, ce qui nous permet de renouveler notre interprétation des oeuvres. L'histoire joue ainsi un rôle essentiel dans la constitution d'un ensemble de règles qui guident nos manières de produire des oeuvres artistiques, mais aussi de les apprécier. Hume fait donc intervenir l'idée d'un «test du temps», qui apparaît comme une condition nécessaire pour conclure qu'une oeuvre possède une grande valeur artistique. Par exemple, une oeuvre d'art produite en fonction d'une mode sera généralement oubliée sitôt la mode passée. Ne dit-on pas souvent qu'une oeuvre a bien ou mal vieilli?
Il faudra attendre quelques années avant de pouvoir affirmer hors de tout doute que les films de Bollywood d'aujourd'hui, tel Slumdog Millionaire, sont bons ou mauvais. Le recul est nécessaire. Par exemple, Om-Shanti-Om, le méga-blockbuster de 2007 mettant en vedette le séduisant Shahrukh Khan (la plus grande star de Bollywood), a beau avoir été le film le plus populaire de toute l'histoire de l'industrie et avoir été récompensé de plusieurs prix, le charme opérera-t-il dans 25 ans? Si oui, on pourra dire qu'il a effectué avec succès le test du temps. Des oeuvres bollywoodiennes sont considérées comme classiques: Le Grand Moghol, réalisé en 1960 par K. Asif, par exemple. On peut voir dans le fait qu'une oeuvre soit estimée depuis longtemps un indice de sa valeur. Pour Hume, ce n'est toutefois pas le seul critère.
La conformité aux règles classiques de la beauté d'une époque n'est pas non plus suffisante, à ses yeux, pour conclure qu'une oeuvre a une grande valeur. On peut respecter les règles de production et arriver à un résultat totalement inintéressant. C'est le piège de l'académisme. À l'inverse, une oeuvre moins réussie sur le plan technique peut néanmoins l'être sur le plan artistique.
Selon Hume, on doit distinguer le goût physique et le goût de l'esprit. Le décalage entre ces deux niveaux fait en sorte qu'une oeuvre peut nous plaire malgré ses imperfections. Ainsi en est-il de ces comédies musicales bollywoodiennes peu conformes à nos standards occidentaux. Souvent très longs (trois heures ou plus!), peu réalistes, à l'eau de rose, voire carrément quétaines, incohérents et mal scénarisés, selon plusieurs, ces films plaisent par leur surenchère de couleurs et l'élan de leurs chorégraphies. Sont-ils de bons films pour autant? Difficile à dire.
Homme de goût
La variété des réactions possibles face à un même objet amènera Hume à conclure que les différences de préférences s'expliquent par les dispositions du spectateur. Une personne peut être touchée par une chose qui en laissera une autre indifférente. Cela vaut aussi pour notre exemple: les films de Bollywood ont beau avoir un public planétaire, il se trouvera toujours des gens pour ne pas en comprendre l'intérêt. Le philosophe écossais demeure cependant attaché à une idée d'objectivité du beau. Il résout l'opposition entre diversité des préférences et unité de la règle en assimilant la norme recherchée à une certaine idée de la nature humaine.
C'est cette nature humaine qui agit comme constante, ce qui fait en sorte que le goût n'est pas totalement relatif. Il peut cependant être amélioré: chez Hume, il n'y a pas plus de bon goût que de génie entièrement inné. L'un comme l'autre proviennent de la maîtrise des règles de l'art et du talent. Ainsi, même si la nature produit une diversité dans les préférences, elle fournit en même temps l'étalon qui permet de comparer entre elles les impressions: l'idée de goût.
Si Hume admet le caractère subjectif des goûts, il refuse cependant d'abandonner l'idée d'une norme, d'une référence objective. Il règle alors le problème en faisant valoir que la grande diversité dans les goûts n'implique pas que ceux-ci se valent tous: le tempérament du spectateur et le contexte social sont les deux causes principales qui peuvent influer sur le goût d'un individu. Ainsi, nous pouvons ressentir du plaisir au contact d'une oeuvre (et ce sentiment sera toujours vrai, selon Hume), mais ce plaisir ne suffit pas à rendre valable le jugement positif porté sur l'oeuvre.
C'est ici que Hume fait entrer en scène le fameux «homme de goût» dont le jugement sert de modèle. Pour juger adéquatement, l'homme de goût doit être situé dans un contexte approprié, posséder une capacité de comparaison, être doté de bon sens et exempt de préjugés, se démarquer par la délicatesse de ses sens et compter parmi ses habiletés la pratique d'un art. Puisqu'il n'est pas donné à tous de répondre à ces exigences, peu de gens seraient en mesure de distinguer les bonnes et mauvaises oeuvres.
Par conséquent, la popularité des films de Bollywood ne suffira jamais à proclamer la supériorité artistique sur tous ces autres qui n'attirent qu'un maigre public. Dans la logique de Hume, il faut plutôt les évaluer en nous mettant dans la peau d'un homme de goût. Ce qui n'est pas sans difficultés. Difficile d'être exempt de préjugés face à une oeuvre issue d'une culture radicalement différente de la nôtre...
Élitisme ?
Nulle surprise que la vision de Hume ait été taxée d'élitisme. Le philosophe précise pourtant que le jugement de l'homme de goût n'a de valeur que s'il est acceptable par tous, c'est-à-dire s'il présente un caractère universel. Autrement dit, si on considère que le jugement de certains individus est plus fiable que celui des autres, c'est simplement parce qu'il est pratiqué dans des conditions idéales et non parce qu'il représente une quelconque autorité.
Par exemple, dans le cas où l'homme de goût imposerait arbitrairement ses choix (ou ceux de sa classe sociale), son verdict n'aurait pas de valeur parce qu'il serait issu du sentiment et de la préférence personnelle et ne satisferait pas aux conditions énoncées par Hume. Un fan des films de Bollywood aura peut-être de la difficulté à mettre son sentiment de côté et à juger de façon objective ces films qui lui procurent tant de plaisir. À l'inverse, l'expert en cinéma ne peut se servir de son autorité pour discréditer ce qui ne cadre pas dans ses préférences personnelles. Qui peut juger de l'oeuvre? La réponse se trouve quelque part à mi-chemin entre les deux.
La beauté est dans l'oeil de la personne qui regarde: voilà qui résume la conclusion à laquelle parvient le philosophe écossais. Si on n'a souvent vu dans ses écrits qu'une simple approche relativiste de l'expérience esthétique, c'est qu'on n'a pas toujours su dégager en quoi son approche, malgré les difficultés qu'elle comporte, était riche. David Hume aurait-il préféré Slumdog Millionaire ou les films de Bollywood? On ne le saura jamais, mais il est certain que l'un et l'autre auraient piqué sa curiosité. Et, qui sait? ils lui auraient peut-être donné envie de danser.
- Vous avez un commentaire, des suggestions? Écrivez à Antoine Robitaille: arobitaille@ledevoir.com.
- Anciens textes du Devoir de philo et d'histoire: http://www.ledevoir.com/societe/devoir_philo.html#.
Friday, 13 March 2009
Writing the Mystic Body: Sexuality and Textuality
Textuality in the ecriture-feminine
Saint Catherine of Genoa
ANNA ANTONOPOULOS
And perhaps He has chosen her body to inscribe His will, even
if she is less able to read the inscription, poorer in language,
"crazier"in her speech ...
(Irigaray 1985a, 198)
The body, in particular the sexually specific body, has recently emerged as
a viable and important pathway into understanding women's attempts to
transform and transfigure historical conditions of confinement and constraint
(Bynum 1987, 1990; Bell 1985; Bordo 1989). In theories of ecriture-feminine,
feminists have sought to rethink the female body outside its binary representation
and to develop textual alternatives to the traditional oppositions
dividing mind from body, reason from passion, culture from nature, and self
from other (Moi 1985; Irigaray 1985a).
the fulll text at http://www.scribd.com/doc/13258325/Saint-Catherine-of-Genoa
( in case you find hard to read the pdf online ..just download it..it reades fine..)
Saturday, 7 March 2009
Parlez vous Globish? Probably, even if you don't know it
Parlez vous Globish? Probably, even if you don't know it
A Frenchman's quixotic attempt to build an empire based on the global dialect dubbed `English-lite'
Mar 07, 2009 04:30 AM
Lynda Hurst (Feature Writer)
Do you speak Globish? No?
Think again: If your English is limited, but you know enough for the business you're in and your contacts around the world, you almost certainly do without realizing it.
Fear not, Globish (Globe-ish) isn't another Esperanto. It's a form of simplified English that non-native English speakers from different countries use with each other to surmount linguistic barriers. "English-lite," as it's been called, has become the global dialect of the global village, spoken and emailed daily by multiple millions of people who can't otherwise communicate with each other.
"Anglophones no longer own English," says Jean-Paul Nerrière, the man who coined the term. "It's now owned by people in Singapore, Ulan Bator, Montevideo, Beijing and elsewhere."
Stating the obvious? Yes. But the situation isn't that simple.
When the English used by a person in one country, Venezuela, say, doesn't match up with the version used by his counterparts in Copenhagen or Kuala Lumpur, they risk costly confusion and mistakes. As Nerrière puts it: "If you lose a contract to a Moroccan rival because you're speaking an English that no one apart from another Anglophone understands, then you've got a problem."
Voilà, Nerrière's decision to draw up rules of usage so that everyone everywhere is on the same Globish page. Given the disdain most French hold for the dominance of English today in everything from trade to tourism, it's ironic that it's a Frenchman who's trying to systemize a "decaffeinated" version of it. But Nerrière insists the rise of Globish is strictly a utilitarian, not a cultural, triumph for English.
The story began 20 years ago, when Nerrière was vice-president of international marketing at IBM in the U.S. At conferences with colleagues from around the world, he noticed the shop talk was always in a form of distorted English. He, a Frenchman, could talk to a Korean and Brazilian and each understood the other. The British and Americans, meanwhile, were sidelined, their English too subtle or complicated for the others to grasp.
Nerrière concluded that a new type of English was evolving, one used by people as a means to an end, rather than as a second language. He dubbed it Globish, or Global English.
The more he examined the phenomenon, the more he realized that it was this, not the rich and complex English language in full, that was becoming the planet's true global lingua franca.
Nerrière had always been fascinated by the history of English and, when he retired in the late 1990s, decided to create a dictionary. While English has about 680,000 words, according to the Oxford English Dictionary, he chose only the 1,500 he believed were actually needed.
Most can be combined or modified – care becomes careful, caring, careless and so on – which actually brings 5,000 words into play. Only six verb tenses are used, not the dozen-plus routinely used by native speakers.
In 2004, Nerrière published Don't speak English, Parlez Globish, and a year later, a handbook, Discover Globish, both of which have been translated from the original French into Korean, Italian and Spanish, though not yet English.
Unlike "proper" English, which takes years to learn ("a lifetime," insists Nerrière), Globish takes six months because "it isn't a language," he says in heavily accented English from his home in Provence. "It will never have a literature, nor does it aim to."
Globish isn't about culture or values, but practical, efficient communication: "It's simply a tool, hence needs only a limited investment to master it. It might not be always elegant, but it serves its purpose."
A word such as "siblings," for example, didn't make the dictionary cut. In Globish, you'd say (rather more cumbersomely) "the other children of my mother and father." Chat becomes "speak casually to each other;" kitchen, the "room where you cook food." Instead of writing that "Globish is the gateway to global conversation," it would be "Globish helps you talk to people from other countries." Both are correct, but the latter easier to understand for someone whose mother tongue isn't English.
Nerrière realized that for even greater effectiveness, Globish required codification, a formal set of rules to make it consistent in all parts of the world.
Essentially, it uses standard English grammar. But he urges speakers to talk and write in short sentences and to avoid humour, metaphor, abbreviation, idioms and clichés, all of which can cause cross-culture misunderstanding. And "because communication isn't solely language," he says hand gestures, body language and facial expressions should all be employed when talking person-to-person or making a presentation.
The advice goes for native English speakers too, the voluble Nerrière stresses.
"The burden is on the person who is making the communication, which may come as news to many Anglos. But these days, they must evaluate the English of those they're talking to, whether in Denmark or Tokyo or Istanbul, and adapt their own use of the language."
Globish isn't the first stab at a stripped-down English. Back in the 1930s, two Englishmen created an 850-word Basic English for use throughout the British Empire. Problem was, it contained no verbs. It never took off.
Since the end of World War II, the rise of a "world-English" has been inevitable, says Jack Chambers, a University of Toronto linguist. Recording that fact is hardly original, "but if Nerrière is formally codifying it, then Globish will gain status. This is a new thing and very interesting."
Chambers says the ancient Romans spoke Latin for 500 years before anyone wrote the first grammar (actually a 25-volume set of rules) in 43 BC. That event changed how the language was used. English was in use long before Samuel Johnson formalized the lexicon in 1755 with the first English dictionary.
Nerrière's concept is now starting to expand. He wants to link up simple online Globish courses with a U.S. project called One Laptop Per Child, which aims to get a computer into the hands of the world's poorest children. Why shouldn't they learn Basic English at the same time, he asks?
Globish Solutions Inc., the recently created business arm, has offices in Paris, Vancouver, Seattle and soon, it's hoped, Hong Kong. Plans call for an International Globish Institute with centres at various universities, including in Beijing. China, predictably, is a major target market.
The prototype for a 26-week "Globish in Globish" interactive learning course, currently completing testing, will be available online this spring. (All teaching is via the Internet, not the classroom.) The course starts with 350 words, with 44 new ones added each week.
Vancouver-based Christian Jud, the German-Swiss CEO of the company and also an IBM veteran, is developing a cellphone course for Hispanic immigrants to North America. He says Globish principles are already being taught at a university in South Korea and at the multinational consulting company Capgemini, in Paris. Talks are also underway with the Indian government.
"In India, only the elite speak English, but they have 180,000 people in the retail industry, all speaking different dialects," says Jud. "So we'll develop a course for them that is retail-specific."
When it's suggested that Globish isn't a particularly attractive name to the Anglo ear, Jud merely laughs. "We don't care what Anglos think. They can say, `Oh, the whole idea is garbage.'
"We know it isn't."
Friday, 6 March 2009
10 articles on Jesus and Christianity
1.The Carpenter-Prēta: An Eighteenth-Century Sinhala-Buddhist Folktale about Jesus Published by: Nanzan Institute for Religion and Culture
http://www.4shared.com/file/91439096/715afbda/An_EighteenthCentury_Sinhala_Buddhist_Folktale_about_Jesus.html
2.The Battle between Carnival and Lent Published by: Museum of Fine Arts, Boston
http://www.4shared.com/file/91439094/9f549af6/battle_between_lent_and_carnival.html
3.Finding Meaning in the Death of Jesus Published by: The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439092/76373fc3/Finding_Meaning_in_the_Death_of_Jesus.html
4.Jesus and Socrates : The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439091/ef3e6e79/Jesus_and_Socrates.html
5.The Indian Appreciation of Jesus The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439089/f8fed70a/The_Indian_Appreciation_of_Jesus.html
6.The Life of Jesus during the Last Quarter-Century: The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439111/26258e46/The_Life_of_Jesus_during_the_Last_Quarter-Century.html
7.The Modern Jewish View of Jesus : The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439110/5122bed0/The_Modern_Jewish_View_of_Jesus.html
8.The Mysticism of Jesus and of Paul : The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439109/31e53735/_2__The_Mysticism_of_Jesus_and_of_Paul.html
9.The Newly Discovered "Sayings of Jesus." : The University of Chicago Press
http://www.4shared.com/file/91439093/1300f55/The_Newly_Discovered_-Sayings_of_Jesus.html
10.The Dance of Death in Reval (Tallinn): The Preacher and His Audience : International Center of Medieval Art
http://www.4shared.com/file/91439112/bf2cdffc/The_Preacher_and_His_Audience.html